Les impacts sur la santé des aliments ultra-transformés

Les aliments ultra-transformés et leur origine

On parle d’aliment ultra-transformé quand celui-ci a subi d’intenses transformations physiques, chimiques ou biologiques par des procédés industriels et/ou lorsque des additifs et ingrédients réservés à l’usage industriel et qui ne sont pas utilisés en cuisine à la maison, sont ajoutés.  

Les aliments ultra-transformés sont nés après la Seconde guerre mondiale, parallèlement à l’industrialisation et le développement industriel lié à la consommation de masse. Leur fabrication s’est accélérée dans les années 70 pour culminer dans les années 80 lors de l’arrivée des femmes sur le marché du travail alors qu’il fallait trouver des solutions de plats tout préparés pour nourrir le foyer.

Aujourd’hui, les aliments ultra-transformés représentent plus des deux tiers de l’offre en supermarché et contribuent à plus d’un tiers des apports caloriques des Français.

Lien entre aliments ultra-transformés et maladies chroniques

Parallèlement à l’invention des produits ultra-transformés et leur développement, l’humanité a vu apparaitre de plus en plus de maladies chroniques limitant l’espérance de vie. Ces maladies sont le diabète, l’obésité ou encore les maladies cardiovasculaires.

Pour expliquer l’explosion des maladies chroniques on a souvent incriminé les matières grasses, puis les glucides raffinés alors qu’aujourd’hui on sait que les populations les plus touchées sont celles qui mangent le plus d’aliments transformés. Notamment dans une étude dans la cohorte Nutrinet Santé en France où leur consommation a été associée à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires.

Quelle alimentation privilégier ?

Dr Anthony Fardet, ingénieur en agro-alimentaire chercheur en nutrition humaine a mis au point la règle des 3V à appliquer pour une alimentation protectrice de la santé globale. 3V pour mange Vrai, manger Végétal et manger Varié. Manger vrai signifie d’éviter de manger des aliments transformés et de privilégier les vrais aliments. Le mieux étant de limiter à 1 à 2 aliments ultra-transformés par jour. Pour ce qui est du manger végétal, il est important de maintenir un ratio produits végétals/produits animaux avec une partie majoritaire de produits végétaux. 2 à 3 portions par jour de produits animaux suffisent. Enfin, manger varié est important pour couvrir tous nos besoins nutritionnels. L’objectif est de manger un peu de chaque catégorie alimentaire et d’atteindre un seuil de 30 aliments différents par semaine.

Dr Anthony Fardet nous conseille aussi de manger bio, local et de saison autant que possible.

L’objectif des Sauces Papillon est de se battre contre l’ultra-transformation et de revenir vers des produits plus simples tout en restant gourmands. Les sauces que nous avons confectionnées sont peu transformées : elles ne sont pas stérilisées et il n’y a pas de marqueurs d’ultra-transformation tel de l’amidon ou des additifs. Ce sont donc des produits vrais qui privilégient le végétal et les légumes de saison. Elles ne contiennent que des ingrédients que l’on peut trouver dans une cuisine et sont certifiées biologiques. En mangeant nos sauces, vous participer à la lutte contre l’ultra-transformation et pour la transformation gourmande !

Sources :

Srour, 2019, Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de maladies cardiovasculaires dans la cohorte NutriNet-Santé

Siga, Manger vrai

www.mangerbouger.com

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